Dans la torpeur estivale et les médias, les JO occupent le terrain, non sans aigreur : la Brésil étant dans une posture économico-politique désastreuse, englué dans des scandales de corruptions nauséabonds, à tel point que peu de chefs d’Etats on fait le déplacement pour l’ouverture officielle, seule une petite troupe de gouvernants qui se la jouent « positif » à l’enseigne du locataire de l’Elysée, triste sir mal peigné (malgré un coiffeur à 10.000 € par mois) qui préfère fuir la France malade de sa politique.
Pendant ce temps-là en France justement, Emmanuel Valls, à la remorque de son piètre employeur, se gargarise de sa loi travail dont personne ne veut et encore moins les syndicats archaïques et nombrilistes qui vont encore paralyser le pays à la rentrée, pour rien, ruinant un peu plus l’image de l’Hexagone qui ne tourne plus rond. Pendant ce temps là, en France toujours, l’autre Emmanuel, le Macron, lui toujours bien coiffé, parade dans les médias pour fêter le premier anniversaire de sa loi (encore une !) censée « libérer l’économie » (sic) !
Bien que saluer par le monde économique en son temps, cette loi fourre-tout racoleuse et surtout limitée par des contraintes imposées par des gauchistes conservateurs qui détestent Macron et tout autant l’économie de marché dont il serait un apologue, ne va finalement pas débloquer grand chose, sinon quelques magasins ouverts le dimanche et des lignes d’autocars au nez et à la barbe de la SNCF qui subit enfin une concurrence face à son quasi monopole des grèves et des blocages…
« Cette loi porte une série de mesures très concrètes qui ont commencé à changer le quotidien des Français », s’est gargarisé Macron qui se rêve en Calife social-démocrate à la place du Calife socialiste. Ah bon ? Quels changements ? Quels gains ?
« A part les 1.500 emplois créés par les bus, l'impact est limité. C'est infinitésimal », constate Ludovic Subran, chef économiste chez Euler Hermes interrogé par l’AFP. Ajoutant que cette loi passée elle aussi au forceps du 49.3 ne va faire gagner qu’un demi dixième de point de croissance soit 0,05%... C’est mieux que rien me direz-vous, mais tout ce ramdam pour accoucher d’un pet de nonne afflige le citoyen qui se demande comme ce ministre, qui a participé à la gabegie socialiste, ose se présenter aux prochaines élections comme une alternative. Peut-on croire à ses sourires Ultra Brite, ses poignés de main opportunistes et ses envolées bisounours « du vivre ensemble » pour assumer de vraies réformes et ne pas se contenter d’écrire des lois macronuscules ? En attendant, les populistes creusent leur sillon… et notre tombe !
Photo : Emmanuel Macron, ministre Bisounours