Le 28 janvier dernier à Paris, l’éco-vandalisme a frappé La Joconde aspergée de soupe « au nom de la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation durable ». Sic ! Heureusement derrière sa vitre blindée, la bella donna a gardé le sourire. Le 21 février à Milan, l’éco-terrorisme a fait intrusion dans le défilé de Fendi par des défenseurs des droits des animaux brandissant une pancarte « Animals are not clothing ». Après s’être débarrassée de ces trouble-fête, la mode a repris son droit fil et ses biais.
Ce n’est ni l’intelligence ni le bon sens qui guident les suppôts de l’écologie de l’apocalypse, trop obtus pour réinventer la société, sinon à beugler leurs slogans boursouflés. Ces activistes sans solution constructive, à part faire disparaître l’homme au seul bénéfice de la nature, sont opposés au progrès, opposés au développement fut-il durable, opposés à toute gouvernance démocratique, opposés à un futur réparé, apaisé, bonifié. Ce dont ils rêvent, c’est une dictature écologique mondiale avec pour seul projet, l’ensauvagement de la planète. Ils renient les mille et un pas de géants médicaux, sociaux, technologiques, économiques et politiques de l’humanité qui compte 10 milliards d’individus qui, bon an mal, trottinent vers l’espérance d’une vie longue, l’espérance d’un monde meilleur.
Aujourd’hui et plus encore demain, pour atteindre ces possibles face aux bouleversements climatiques, il est temps sans procrastiner de changer de foulée pour ne pas laisser derrière des populations démunies de tout ou presque et une planète essoufflée par une exploitation abusive. Il faut marquer le pas, tout en continuant à progresser dans le sens d’une vitalité écologique qui n’oppose pas l’homme à la nature, mais replace chacun à sa juste place. La biodiversité ne dit pas autre chose : la cohabitation des espèces vivantes dans un milieu qui incite à des interactions fertiles pour préserver la vie. Sans souiller des œuvres d’art ou bêler des inepties.
Photo : DC/IA Bing
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