La chienlit socialiste et son corollaire la gabegie poursuivent donc leur route depuis quatre ans maintenant, alimentant le climat délétère, le désespoir populaire et la misère économique d’une France qui montre un visage détestable au moment de la fête footballistique mondiale. Certes, je force le trait, pourtant si vous regardez les flots d’images et de commentaires des chaînes d’information continue, on a l’impression que la révolution a commencé et que « ça pète dans tous les sens » avec ces gauchistes syndicalisés et voyous qui brament comme des ânes pour défendre leurs indécents intérêts de fonctionnaires corporatistes.
La posture française des braillards a toujours été de faire le pitre devant les caméras d'une presse servile en bombant le torse, alors que dans d’autres démocraties plus civilisées, ce sont les échanges policés et respectueux qui président à l’avancée du bien-être collectif. En France, la notion de collectif se perd dans les individualismes catégoriels de « travailleurs » (sic !) surprotégés par l’Etat. Et la médiocrité générale du personnel politique tout aussi égoïste empêche de donner un cadre constructif aux réformes nécessaires.
Or, tous ces tocards, ces inutiles, ces traîne-savates de la politique minuscule s’exhibent sans vergogne sur les chaînes d’info continue, caisse de résonnance à bon compte, celles-ci étant ravies d’alimenter leur tuyau pour occuper l’antenne, cracher du scoop, faire de l’image à tout prix et commenter dans le vide sidéral d’une pensée inexistante. Avec trois télévisions de ce type (BFMTV, LCI et iTélé) auxquelles il faut ajouter EurosNews et France 24, la concurrence fait rage sur le front de la surinformation pour ne pas dire la non information. Un encombrement médiatique qui n’a pas empêcher l’incommensurable médiocre locataire de l’Elysée de décider de créer une nouvelle chaîne d’information continu publique avec les deniers d’un Etat surendetté. Evidemment, les chaînes privées s’indignent, leur existence même étant déjà difficile à rentabiliser (seule BFMTV gagne de l’argent, étant la pire des racoleuses en terme d’infos), l’arrivée d’un autre larron va dilapider les audiences et par là même un gâteau publicitaire qui n’est pas extensible. Ce qui n’est pas un problème pour la future chaîne d’Etat puisque ce sont les contribuables qui paieront. On annonce déjà un budget de fonctionnement de 50 millions d’euros par an (30% de plus qu’une chaîne privée), un montant qui devrait rapidement augmenter, les fonctionnaires de France Télévision sont eux aussi très familiers des grèves et des manifestations pour protéger leurs prébendes et exiger toujours plus…
Photo : Jean-Claude Coutasse / Divergence