Sans doute pour fuir la fadeur de la vie imposée par les hygiénistes et les empêcheurs de manger lourd, il semblerait que notre humanité occidentale soit à la
recherche de sensations fortes.
Un article paru dans L'Expansion de janvier 2010, nous apprend que le marché des épices explose : évalué à 1 million de tonnes vendus actuellement pour un CA de 2 milliards d'euros, il augmente de 10% chaque année. Avec des poussée fiévreuse pour le gingembre par exemple qui a bondi de 20% l'année dernière, un rhizome aux vertus supposées aphrodisiaques, ce qui n'a jamais été démontré...
Reste que l'engouement pour les épices —poivre noir et blanc, safran, piment, muscade, cannelle, curcuma, paprika, coriandre...— fait écho à la découverte des cuisines exotiques grâce aux voyages : la fusion food inspire une gastronomie sans frontières où les saveurs puisent dans des registres piquants et longs en bouche, une nouvelle mixité ethnoccidentale enthousiasmante.
Mais il tient aussi à l'envie de pousser les limites du goût, d'opérer une révolution de palais pour sortir des recettes battues et rebattues. Et dans le même temps, nous voulons croire aux bienfaits "magiques" et bienfaisants des épices sur l'organisme. Dans notre monde ultra médicalisé et culpabilisateur qui nous ronge la conscience, nous tentons de trouver des placebos avec des décoctions exotiques aux propriétés miraculeuses.
Un article paru dans L'Expansion de janvier 2010, nous apprend que le marché des épices explose : évalué à 1 million de tonnes vendus actuellement pour un CA de 2 milliards d'euros, il augmente de 10% chaque année. Avec des poussée fiévreuse pour le gingembre par exemple qui a bondi de 20% l'année dernière, un rhizome aux vertus supposées aphrodisiaques, ce qui n'a jamais été démontré...
Reste que l'engouement pour les épices —poivre noir et blanc, safran, piment, muscade, cannelle, curcuma, paprika, coriandre...— fait écho à la découverte des cuisines exotiques grâce aux voyages : la fusion food inspire une gastronomie sans frontières où les saveurs puisent dans des registres piquants et longs en bouche, une nouvelle mixité ethnoccidentale enthousiasmante.
Mais il tient aussi à l'envie de pousser les limites du goût, d'opérer une révolution de palais pour sortir des recettes battues et rebattues. Et dans le même temps, nous voulons croire aux bienfaits "magiques" et bienfaisants des épices sur l'organisme. Dans notre monde ultra médicalisé et culpabilisateur qui nous ronge la conscience, nous tentons de trouver des placebos avec des décoctions exotiques aux propriétés miraculeuses.