Une étude menée par Olivier Donnat révèle "Les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique" et souligne un fait avéré : la multiplication des écrans avec
lesquels nous vivons (TV, ordinateur, console de jeux, téléphone mobile) ne conduit pas à un "repli sur l'espace domestique", mais à une ouverture sur l'extérieur, à une relative consommation de
produits culturels hors chez soi.
On se cultive dedans, on se cultive dehors.
Les jeunes générations (la "screen generation") qui passent une moyenne de deux à quatre heures par jour sur Internet continuent à sortir beaucoup ; au-delà de cinq heures, précise l'étude, elles sortent moins, le temps n'est pas élastique, même si les moments passés à manger et à dormir se réduisent comme peau de chagrin : 20 minutes à "table", 5 heures au lit en moyenne par jour.
Cette consommation via des écrans fait néanmoins des victimes : la radio, la lecture des livres et des journaux, et la fréquentation des bibliothèques. Pour autant, le papier n'est pas amené à disparaître, il doit très vite se convertir au numérique pour accrocher les générations nées avec la dématérialisation. Les technologies portables annoncent des écrans qui se plient, se roulent, se déploient, une chance pour les éditeurs. Pour les radios, doivent-elles se convertir en chaînes de télévision et diffuser des images parlées ?
Cette somme de 280 pages rapporte aussi une tendance au grappillage culturel : nous vivons dans l'instantanée, à la surface des choses, la culture académique est détrônée par la culture "pluggée-bloguée". Des fulgurances, de l'émotion, du vivant.
On se cultive dedans, on se cultive dehors.
Les jeunes générations (la "screen generation") qui passent une moyenne de deux à quatre heures par jour sur Internet continuent à sortir beaucoup ; au-delà de cinq heures, précise l'étude, elles sortent moins, le temps n'est pas élastique, même si les moments passés à manger et à dormir se réduisent comme peau de chagrin : 20 minutes à "table", 5 heures au lit en moyenne par jour.
Cette consommation via des écrans fait néanmoins des victimes : la radio, la lecture des livres et des journaux, et la fréquentation des bibliothèques. Pour autant, le papier n'est pas amené à disparaître, il doit très vite se convertir au numérique pour accrocher les générations nées avec la dématérialisation. Les technologies portables annoncent des écrans qui se plient, se roulent, se déploient, une chance pour les éditeurs. Pour les radios, doivent-elles se convertir en chaînes de télévision et diffuser des images parlées ?
Cette somme de 280 pages rapporte aussi une tendance au grappillage culturel : nous vivons dans l'instantanée, à la surface des choses, la culture académique est détrônée par la culture "pluggée-bloguée". Des fulgurances, de l'émotion, du vivant.