Un bruit de couloir médiatique laisserait entendre que le secrétaire d'Etat au commerce, Hervé Novelli, aurait commandé une campagne publicitaire pour "communiqué
positivement sur la baisse de la TVA" accordée aux restaurateurs et limonadiers qui ont arnaqué les contribuables.
Cette révélation parue dans la Tribune du 2 décembre est évidemment démenti par l'intéressé qui reconnaît néanmoins du bout de la langue de bois que "les services d'OSEO —la banque publique d'aide aux PME— ont réfléchi sur plusieurs hypothèses de travail pour la promotion du secteur".
Des agences de communication ont reçu un brief que s'est procuré le journal qui explicite qu'il "s'agit de mener une campagne 'coup de poing' pour communiquer positivement sur la baisse de la TVA avant la réunion du 15 décembre à Bercy". Réunion qui doit dresser un bilan maquillé de cette baisse de la TVA. Le document précisant : "L'opinion publique, largement alimentée par les médias, constitue une menace forte pour la bonne marche de la réforme."
Bien sûr, OSEO et les syndicats de restaurateurs et limonadiers démentent avoir fomenté cette honteuse campagne en préparation.
Ce qui est choquant dans cette fuite, c'est l'attitude lâche des pouvoirs publics qui nient (rien de nouveau...), mais plus encore de croire qu'une campagne de pub, fût-elle "coup de poing", puisse suffire à laver la malhonnêteté des intéressés. Les consommateurs, citoyens et contribuables que nous sommes, constatons que le prix de notre expresso ou de notre demi n'a pas baissé ; serions-nous si stupides pour croire que c'est la faute des médias qui nous manipulent ?
Si d'aventure, cette réclame d'un autre âge devait exister, j'espère que l'ARPP, Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, condamnera les instances publiques et les limonadiers pour publicité mensongère.
Cette révélation parue dans la Tribune du 2 décembre est évidemment démenti par l'intéressé qui reconnaît néanmoins du bout de la langue de bois que "les services d'OSEO —la banque publique d'aide aux PME— ont réfléchi sur plusieurs hypothèses de travail pour la promotion du secteur".
Des agences de communication ont reçu un brief que s'est procuré le journal qui explicite qu'il "s'agit de mener une campagne 'coup de poing' pour communiquer positivement sur la baisse de la TVA avant la réunion du 15 décembre à Bercy". Réunion qui doit dresser un bilan maquillé de cette baisse de la TVA. Le document précisant : "L'opinion publique, largement alimentée par les médias, constitue une menace forte pour la bonne marche de la réforme."
Bien sûr, OSEO et les syndicats de restaurateurs et limonadiers démentent avoir fomenté cette honteuse campagne en préparation.
Ce qui est choquant dans cette fuite, c'est l'attitude lâche des pouvoirs publics qui nient (rien de nouveau...), mais plus encore de croire qu'une campagne de pub, fût-elle "coup de poing", puisse suffire à laver la malhonnêteté des intéressés. Les consommateurs, citoyens et contribuables que nous sommes, constatons que le prix de notre expresso ou de notre demi n'a pas baissé ; serions-nous si stupides pour croire que c'est la faute des médias qui nous manipulent ?
Si d'aventure, cette réclame d'un autre âge devait exister, j'espère que l'ARPP, Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, condamnera les instances publiques et les limonadiers pour publicité mensongère.