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Malgré leurs braillements et des défilés inutiles, les syndicats ne seront parvenus à rien. L’opposition non plus qui a montré les limites de son exercice antisarkoziste primaire et bêta, avec un déshonorant soulèvement des lycéens qui a tourné à la castagne de casseurs opportunistes. Honte à ces socialistes qui ont tellement les crocs à ne pas avoir le pouvoir qu’ils sont prêts à toutes les bassesses pour l’obtenir ! Ça promet en 2012, le niveau des débats risque d’être de haute volée…

Leur ultime et petit baroud d’honneur (bras d’honneur ?) samedi dernier aura achevé une énième psychodrame à la française, « le pays où les réformes sont impossibles » selon L’Express qui s’est mis le doigt dans l’œil.

Bref, tout ça pour ça, tout ça pour un pschitt !

Ces syndicats et cette opposition laissent croire qu’il suffit de descendre dans la rue pour faire plier des élus, pour contrer un gouvernement en place. Or, jusqu’à preuve du contraire, nous vivons dans une démocratie où les élections sont le point de rencontres d’un débat d’idées (en principe), où chacun peut et doit s’exprimer. Ensuite, ceux qui gagnent les voix des électeurs mènent le pays comme bon leur semble, l’opposition peut s’opposer mais ne doit pas appeler à la révolte populaire ou à la révolution « du grand soir » qui demeure un vieux fantasme d'adversaires toujours prêts à pendre à la lanterne pour imposer par la force leur idéologie rancie.

Ce qui ressort de ce triste combat d’arrière garde, c’est le refus des Français à ne pas entendre que l’Etat providence est mort, que la croissance va patiner longtemps à moins de 2%, voire 1,5%, que cette faible création de richesse entraine de facto une hausse du chômage ou au mieux une stabilisation artificielle, une baisse des prestations sociales, une augmentation des impôts, un recul économique au plan mondial…, autant de faits qui font écho à la nouvelle réalité de nos vieux pays épuisés par des décennies de gabegie étatique, portées par des politiciens médiocres. En Grande-Bretagne, le nouveau gouvernement taille à la hache dans les dépenses d’un Etat obèse, la défiance des électeurs américains contre Barack Obama ne dit pas autre chose… : trop d’Etat tue la démocratie.

En France, il serait grand temps que les hommes politiques de droite comme de gauche arrêtent de déguiser cette réalité, arrêtent de jouer aux démagogues pour prendre le pouvoir, arrêtent de traiter leurs électeurs comme des enfants qu’ils endorment au biberon d’un système diabétique… 

Tag(s) : #Idées
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