Dans le prochain magazine Top Santé, un sondage dévoile le rapport des femmes avec leur apparence physique.
Dans une société qui cultive l’image archétypée, rajeunie et formatée des people et autres apparitions télévisuelles, le constat est sans appel : 87% des femmes françaises interrogées
« aimeraient changer quelque chose en elles si elles le pouvaient. » Dans l’ordre, le ventre à 64%, puis les cuisses à 50%, les fesses à 38% et les seins à 37%.
Conséquence, 45% d’entre elles
envisagent la chirurgie ou la médecine esthétique, alors qu’elles ne sont que 6% à avoir déjà eu recours au savoir-faire d’un praticien.
Pour se rendre plus belles, 24% envisagent une épilation permanente, 12% souhaitent retrouver une peau sans défaut, 18% envisagent une liposuccion du ventre et/ou des hanches et 11% pensent à une
opération des seins.
Des freins viennent contrarier ces envies (déclaratives) d’embellissement voire de ravalement. Pour la médecine esthétique, viennent en tête, les tarifs (48%), « le fait de contrarier la
nature » (47%) et la peur des suites médicales (45%). Pour la chirurgie esthétique, vient en tête la peur des suites médicales (53%), puis les tarifs (52%) et enfin, le fait de contrarier la
nature (44%).
Ce sondage très instructif souligne
à quel point, les femmes ne se sentent pas forcément bien dans leur peau ni bien dans leur corps (ce serait intéressant d’avoir le pendant masculin) ou au contraire cherchent à peaufiner leur
séduction pour plaire et se plaire. Reste que pour les professionnels de l’esthétique s’ouvrent un véritable boulevard s’ils savent lever les a priori. Et baisser leurs tarifs ?
Photos : D.R.