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D’après le Time Magazine, entre 2007 et 2009, 30% des couples américains se sont trouvés sur Internet. Le chiffre me paraît ahurissant, mais après tout, longtemps les gens se sont cherchés (et accessoirement trouvés) en épluchant des petites annonces dans des magazines, méthode tout aussi efficace quoique beaucoup plus lente et beaucoup moins interactive que la souris. Et surtout, le Net ouvre des perspectives quasi illimitées pour les hommes et les femmes qui rêvent l’âme sœur ou l’âme frère. Il suffit de se rendre sur les dizaines de sites de rencontres (et je ne parle pas des plateformes sexuelles qui remplacent efficacement le Minitel rose) qui dressent des profils à priori bien campés et triés sur le volet.

Ces communautés de célibataires dressent leur désir de l’autre sous forme de CV qui doivent convaincre, sans trop maquiller la réalité. D’où sans doute le succès de ces sites et plus encore le nombre conséquent d’accouplements et de mariages heureux, paraît-il. Ce qui sous-entend aussi qu’aujourd’hui, il n’existe pas d’autres lieux pour se marier. Avant l’apogée des espaces virtuels qui nous envahissent, (et des petites annonces du Chasseur Français), les gens se trouvaient dans des bals musette ou des rallyes, se faisaient la cour assez longtemps et se mariaient pour produire beaucoup d’enfants.

Aujourd’hui, l’impatience gagne notre humanité qui cherche la fulgurance amoureuse grâce à un CV virtuel bien troussé d’un clic ou presque. Et produisent un enfant voire deux par fivetes interposées.

Amour-Le-Captologue.jpg

Reste que dans la mesure où ces rencontres se font à la vitesse électronique, il en est de même pour les divorces qui touchent plus d'un couple sur deux dans les pays occidentaux. Alors, à quand les divorces on line ?

 

Photo : D.R.  

Tag(s) : #People
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