L'Acerp (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), le CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) et le
Credoc ont publié une étude sur la diffusion des technologies.
Premier enseignement : les TIC se portent bien avec une croissance qui faiblit à peine avec la crise : le besoin de communiquer continue de progresser même quand les revenus sont en baisse ; le taux d'équipement en téléphone mobile et en ordinateur continue de progresser partout en Europe, sauf dans quelques pays d'Europe de l'Est encore en retard, ainsi qu'au Portugal.
Le second enseignement et pas le moindre : le décollage significatif de l'Internet mobile. La proportion a doublé en un an, passant à 13% à juin 2009 en France. Toute la population ne navigue pas encore, loin de là, mais la diffusion de terminaux plus simples et plus performants et des offres d'abonnement plus accessibles laissent à penser que l'usage va se développer fortement. Idem pour la télévision sur le mobile, ils étaient 1% à le faire en 2006, ils sont 4% en 2009.
Cette accessibilité "ici et maintenant" répond à des besoins de contacts permanents, à une forme d'addiction à la mise en réseau de soi avec les autres, et à la peur d'être exclu. Les analystes constatent en effet que le fossé numérique se réduit. "Dans un monde où les technologies numériques sont omniprésentes, le fait de ne pas être 'connectés' peut être mal vécu, soulignent-ils. 51% des adultes (et 71% des adolescents) considèrent en effet que 'disposer d'Internet est important pour se sentir intégré dans notre société'". Avoir une identité numérique, c'est la nouvelle dignité de notre humanité post-moderne.
Premier enseignement : les TIC se portent bien avec une croissance qui faiblit à peine avec la crise : le besoin de communiquer continue de progresser même quand les revenus sont en baisse ; le taux d'équipement en téléphone mobile et en ordinateur continue de progresser partout en Europe, sauf dans quelques pays d'Europe de l'Est encore en retard, ainsi qu'au Portugal.
Le second enseignement et pas le moindre : le décollage significatif de l'Internet mobile. La proportion a doublé en un an, passant à 13% à juin 2009 en France. Toute la population ne navigue pas encore, loin de là, mais la diffusion de terminaux plus simples et plus performants et des offres d'abonnement plus accessibles laissent à penser que l'usage va se développer fortement. Idem pour la télévision sur le mobile, ils étaient 1% à le faire en 2006, ils sont 4% en 2009.
Cette accessibilité "ici et maintenant" répond à des besoins de contacts permanents, à une forme d'addiction à la mise en réseau de soi avec les autres, et à la peur d'être exclu. Les analystes constatent en effet que le fossé numérique se réduit. "Dans un monde où les technologies numériques sont omniprésentes, le fait de ne pas être 'connectés' peut être mal vécu, soulignent-ils. 51% des adultes (et 71% des adolescents) considèrent en effet que 'disposer d'Internet est important pour se sentir intégré dans notre société'". Avoir une identité numérique, c'est la nouvelle dignité de notre humanité post-moderne.