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L’industrie automobile n’a pas encore fait sa mue face à deux ruptures en marche : l’énergie et les usages. Les constructeurs cherchent la parade avec des moteurs plus performants et moins gourmands en essence, des hybrides et des énergies de substitution —électricité, hydrogène, éthanol— peu convaincantes. Il faudra encore une bonne vingtaine d’années pour trouver une voie acceptable.

Face à des consommateurs occidentaux contraints par leur budget et des consommateurs émergents fascinés par le statut automobile, les constructeurs doivent aussi faire le grand écart dans leur gamme. Les marques européennes à la peine, à l’exception des marques allemandes, cherchent des issus acceptables pour préserver leur part de marché et leurs marges qui s’effritent.

Depuis le début de l’année, les constructeurs français souffrent déjà et vont subir un nouveau recul face à la « recrise » qui commence.

Le groupe PSA qui observe l’expansion de la marque Dacia de son concurrent hexagonal Nissan-Renault va lancer une automobile low cost à 9 000 euros, une petite berline déclinée tricorps à malle et bicorps à hayon, une voiture destinée aux marchés d’Europe de l’Est, du Maghreb et des pays émergents, mais aussi… d’Europe de l’Ouest ! Dans cette région du monde, le succès des Dacia témoigne de l’intérêt des consommateurs pour des véhicules basiques et pas chers.

Chez PSA, ces automobiles low cost ne sont pas considérées comme une descente en gamme (aux enfers ?), ce sont des véhicules à « faible coût », des « voitures essentielles », une délicieuse circonvolution marketing pour rappeler qu’il faut répondre à la sensibilité de clients qui cherchent un moyen de transport individuel avec le prix du low cost sans le goût du low cost, essentiel donc.  

 

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