Français, Françaises, nous sommes donc 63 601 002.
Tel est le chiffre officiel du dernier recensement publié hier. En un an, la France a gagné 415 077 habitants de plus. Une dynamique qui place l'Hexagone au deuxième rang des pays les plus peuplés de l'UE, derrière l'Allemagne qui compte plus de 82 millions d'habitants mais à l'inverse en perd chaque année un peu plus (- 150 000 l'année dernière).
Cette belle fécondité française est due à la passion des couples de se reproduire pour entendre babiller, mais aussi pour le souhait sourd d'assurer leur avenir. Les Français veulent partir tôt à la retraite (le débat en cours s'annonce comme d'habitude explosif sur le sujet) ; de plus, ils veulent que leurs progénitures épongent en travaillant les montagnes de dettes qui enflent un peu plus (beaucoup !) tous les ans...
La lecture de ces nouveaux chiffrent met aussi en lumière la géographie démographique avec un paramètre très français : l'éclatement du territoire et le déséquilibre communal. On recense 36 682 communes (le record mondial pour un pays) dont près de 20 000 ne comptent que 50 à 499 habitants.
Cet émiettement a évidemment un coût pour la collectivité évalué de 15 à 20 milliards d'euros en dépenses inutiles de doublons administratifs, de charges de fonctionnaires, de gaspillages divers et variés. Le gouvernement tente une réforme des collectivités locales, mais ce n'est pas gagné, tant ce mille-feuille territorial sert l'intérêt de baronnies et de roitelets locaux.
N'empêche, la lecture de ces chiffres est une petite lueur d'espoir pour des jours meilleurs : si les femmes continuent à faire des enfants et si l'Etat parvient à réduire le nombre de communes, nous devrions réduire sérieusement notre colossal déficit public.
Allez, maires et mères, encore un effort !
Tel est le chiffre officiel du dernier recensement publié hier. En un an, la France a gagné 415 077 habitants de plus. Une dynamique qui place l'Hexagone au deuxième rang des pays les plus peuplés de l'UE, derrière l'Allemagne qui compte plus de 82 millions d'habitants mais à l'inverse en perd chaque année un peu plus (- 150 000 l'année dernière).
Cette belle fécondité française est due à la passion des couples de se reproduire pour entendre babiller, mais aussi pour le souhait sourd d'assurer leur avenir. Les Français veulent partir tôt à la retraite (le débat en cours s'annonce comme d'habitude explosif sur le sujet) ; de plus, ils veulent que leurs progénitures épongent en travaillant les montagnes de dettes qui enflent un peu plus (beaucoup !) tous les ans...
La lecture de ces nouveaux chiffrent met aussi en lumière la géographie démographique avec un paramètre très français : l'éclatement du territoire et le déséquilibre communal. On recense 36 682 communes (le record mondial pour un pays) dont près de 20 000 ne comptent que 50 à 499 habitants.
Cet émiettement a évidemment un coût pour la collectivité évalué de 15 à 20 milliards d'euros en dépenses inutiles de doublons administratifs, de charges de fonctionnaires, de gaspillages divers et variés. Le gouvernement tente une réforme des collectivités locales, mais ce n'est pas gagné, tant ce mille-feuille territorial sert l'intérêt de baronnies et de roitelets locaux.
N'empêche, la lecture de ces chiffres est une petite lueur d'espoir pour des jours meilleurs : si les femmes continuent à faire des enfants et si l'Etat parvient à réduire le nombre de communes, nous devrions réduire sérieusement notre colossal déficit public.
Allez, maires et mères, encore un effort !