Paris est connu pour ses friponneries grâce à
une brochette de cabarets dont les spectacles érotiques un rien surannés ravissent les mirettes des visiteurs du monde entier. Parmi eux, le Crazy Horse link fait un peu figure d'exception. C'est en effet un cabaret de poche dont la scène minuscule crée une intimité enjôleuse pour une palanquée modeste de
spectateurs ramassés dans une salle rougeoyante et chaleureuse. Ce qui est des plus agréable pour qui s'y attable sans avoir l'impression de se retrouver avec des tombereaux de touristes en car
abonnés au forfait tout compris.
Très basiquement appelé "Désirs", le nouveau spectacle du Crazy mis en jambes par Philippe Decouflé mérite un détour. Ce saltimbanque du cirque, chorégraphe de la démesure, se retrouve ici dans un espace serré (6 m de long, 3 de profondeur et 2 de haut), avec onze danseuses (beautés stylisées au corps insolent de perfection) et c'est tout. Autour, il dessine des effets lumineux, des entrechats d'ombre et de lumière, des mises en abîme, des jeux de miroirs, des saynètes drolatiques, des projections mouvementées... qui occupent l'espace sans saturer le regard.
Avec ses compositions inventives, Decouflé réussi l'effeuillage gentiment érotique de ce style de spectacle (nous ne sommes pas dans le torride) en apportant une touche pétillante et disons même une "french touch" attendue mais sans caricature.
(iPhotos : D. Cuvillier)
Très basiquement appelé "Désirs", le nouveau spectacle du Crazy mis en jambes par Philippe Decouflé mérite un détour. Ce saltimbanque du cirque, chorégraphe de la démesure, se retrouve ici dans un espace serré (6 m de long, 3 de profondeur et 2 de haut), avec onze danseuses (beautés stylisées au corps insolent de perfection) et c'est tout. Autour, il dessine des effets lumineux, des entrechats d'ombre et de lumière, des mises en abîme, des jeux de miroirs, des saynètes drolatiques, des projections mouvementées... qui occupent l'espace sans saturer le regard.
Avec ses compositions inventives, Decouflé réussi l'effeuillage gentiment érotique de ce style de spectacle (nous ne sommes pas dans le torride) en apportant une touche pétillante et disons même une "french touch" attendue mais sans caricature.
(iPhotos : D. Cuvillier)