Le chiffre a fait les gros titres de la presse : 1 milliard de vidéos sont consultées chaque jour sur YouTube, le 4ème site le plus visité au monde derrière Google,
Facebook et Yahou ! avec 600 millions de visiteurs quotidiens.
Ce milliard pour important qu'il soit, n'est que la traduction de la société de consommation ubiquitaire et délinéarisée qui se dessine.
Média de masse, Internet n'est qu'une extension des supports existants : la télévision, la radio, la presse, l'édition. Et, ce qui est plus intéressant aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas de transfert de consommation de l'un vers l'autre, au contraire, le Web augmente la consommation "culturelle" générale. Dans le cas de la télévision, le temps passé à la regarder augmente sensiblement d'année en année, et surtout, elle est désormais suivie en partie sur les ordinateurs grâce au service de TV de rattrapage ou aux vidéos proposées par les chaînes. De même que l'e-commerce ne va pas remplacer les magasins, il n'est aussi qu'une extension de la distribution, un canal de plus.
Par contre ce qui questionne avec ce flot d'images animées qui déferle chaque jour, c'est peut-être une désaffection pour l'écrit, pour la pensée structurée : les images attirent par leur décharge émotionnelle, leur mise en scène spectaculaire, elles ont souvent tendance à rendre paresseux parce qu'elles s'avalent à la va vite comme un hamburger...
Ce milliard pour important qu'il soit, n'est que la traduction de la société de consommation ubiquitaire et délinéarisée qui se dessine.
Média de masse, Internet n'est qu'une extension des supports existants : la télévision, la radio, la presse, l'édition. Et, ce qui est plus intéressant aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas de transfert de consommation de l'un vers l'autre, au contraire, le Web augmente la consommation "culturelle" générale. Dans le cas de la télévision, le temps passé à la regarder augmente sensiblement d'année en année, et surtout, elle est désormais suivie en partie sur les ordinateurs grâce au service de TV de rattrapage ou aux vidéos proposées par les chaînes. De même que l'e-commerce ne va pas remplacer les magasins, il n'est aussi qu'une extension de la distribution, un canal de plus.
Par contre ce qui questionne avec ce flot d'images animées qui déferle chaque jour, c'est peut-être une désaffection pour l'écrit, pour la pensée structurée : les images attirent par leur décharge émotionnelle, leur mise en scène spectaculaire, elles ont souvent tendance à rendre paresseux parce qu'elles s'avalent à la va vite comme un hamburger...