L'éphémère est un insecte qui a la particularité de ne vivre qu'un ou deux jours, pas de quoi se tracer un destin...
Une durée de vie qui passionne les marques et les distributeurs, ils butinent sur le bitume pour faire éclore des pop up stores, des magasins éphémères, des espaces de ventes périssables jaillissant comme autant de fleurs attrayantes.
Après Comme des Garçons, Uniqlo (avant l'ouverture de son grand magasin parisien), Prada (et son splendide décor parisien place Beauvau), Louis Vuitton, Microsoft, Levi's, Nokia, Gap et même Procter & Gamble et bien d'autres..., c'est au tour du géant du jouet américain Toys'R'Us de s'implanter le temps des fêtes de Noël dans un espace éphémère de 700 m2 dans le centre commercial de Boissénart.
Ces éclosions de plus en plus nombreuses tiennent de la stratégie de "l'effet wahou" que recherchent les marques pour exister aux regards de badauds blasés par l'hyperconsommation, contraints financièrement par la crise.
Quand il est réussi, le pop up store fait événement et attire le chaland qui s'esbaudit et applaudit... parfois ! Dans un contexte de consommation molle et de multicanalisation de la distribution, les magasins deviennent un support media efficace pour aller à la rencontre des individus, entrer en relation, en conversation avec eux. Ils sont aussi un moyen de démonstration attractif pour promouvoir une nouvelle gamme, expliquer l'intérêt d'une innovation, tester la pertinence d'un merchandising, placer la marque dans un contexte où on ne l'attend pas forcément... C'est encore le retour du commerçant nomade qui va là où sont ses clients.
Pour le chaland consommateur, c'est une façon d'animer son goût du shopping qui tient plus du papillonnage distant que de la dépense joyeuse.
(Photos : DR/Prada)
Une durée de vie qui passionne les marques et les distributeurs, ils butinent sur le bitume pour faire éclore des pop up stores, des magasins éphémères, des espaces de ventes périssables jaillissant comme autant de fleurs attrayantes.
Après Comme des Garçons, Uniqlo (avant l'ouverture de son grand magasin parisien), Prada (et son splendide décor parisien place Beauvau), Louis Vuitton, Microsoft, Levi's, Nokia, Gap et même Procter & Gamble et bien d'autres..., c'est au tour du géant du jouet américain Toys'R'Us de s'implanter le temps des fêtes de Noël dans un espace éphémère de 700 m2 dans le centre commercial de Boissénart.
Ces éclosions de plus en plus nombreuses tiennent de la stratégie de "l'effet wahou" que recherchent les marques pour exister aux regards de badauds blasés par l'hyperconsommation, contraints financièrement par la crise.
Quand il est réussi, le pop up store fait événement et attire le chaland qui s'esbaudit et applaudit... parfois ! Dans un contexte de consommation molle et de multicanalisation de la distribution, les magasins deviennent un support media efficace pour aller à la rencontre des individus, entrer en relation, en conversation avec eux. Ils sont aussi un moyen de démonstration attractif pour promouvoir une nouvelle gamme, expliquer l'intérêt d'une innovation, tester la pertinence d'un merchandising, placer la marque dans un contexte où on ne l'attend pas forcément... C'est encore le retour du commerçant nomade qui va là où sont ses clients.
Pour le chaland consommateur, c'est une façon d'animer son goût du shopping qui tient plus du papillonnage distant que de la dépense joyeuse.
(Photos : DR/Prada)