Les producteurs laitiers vont se retourner dans leurs étables : des voix médicales se font entendre contre la propagande "manger trois produits laitiers par jour" qui
ne s'appuie sur aucune étude scientifique.
Sans être mauvais pour la santé bien sûr, le lait, protéine animale, a des qualités —à condition de supporter le lactose— mais l'affirmation qu'il limite les cancers du colon, l'hypertension ou le diabète, ou qu'il est indispensable comme source de calcium est exagérée. Concernant ce dernier de nombreux autres aliments en contiennent : poisson, soja, noix, cassis, groseille, mûre, orange, légumes verts, quelques eaux minérales...
L'industrie laitière qui pèse plus de 24 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'Hexagone s'étrangle et dénonce une campagne délétère.
"Il ne s'agit pas de proscrire le lait", rassure Henri Joyeux, cancérologue et professeur de chirurgie digestive à la faculté de médecine de Montpellier, interrogé par Le Monde. Ce médecin constate néanmoins que les "produits laitiers posent aujourd'hui de nombreux problèmes de santé publique. Il y a de plus en plus d'allergie aux protéines de lait de vache. De plus, près de la moitié de la population ne digère pas bien le lait. Je préconise plutôt le lait de chèvre ou de brebis".
Cette annonce questionne la pertinence et l'indépendance du PNNS (Programme national nutrition santé) "inconsciemment" manipulé par les lobbies agricoles dont on connaît la force de persuasion en France. Comme par hasard la consommation de lait baisse depuis 1999...
Sans être mauvais pour la santé bien sûr, le lait, protéine animale, a des qualités —à condition de supporter le lactose— mais l'affirmation qu'il limite les cancers du colon, l'hypertension ou le diabète, ou qu'il est indispensable comme source de calcium est exagérée. Concernant ce dernier de nombreux autres aliments en contiennent : poisson, soja, noix, cassis, groseille, mûre, orange, légumes verts, quelques eaux minérales...
L'industrie laitière qui pèse plus de 24 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'Hexagone s'étrangle et dénonce une campagne délétère.
"Il ne s'agit pas de proscrire le lait", rassure Henri Joyeux, cancérologue et professeur de chirurgie digestive à la faculté de médecine de Montpellier, interrogé par Le Monde. Ce médecin constate néanmoins que les "produits laitiers posent aujourd'hui de nombreux problèmes de santé publique. Il y a de plus en plus d'allergie aux protéines de lait de vache. De plus, près de la moitié de la population ne digère pas bien le lait. Je préconise plutôt le lait de chèvre ou de brebis".
Cette annonce questionne la pertinence et l'indépendance du PNNS (Programme national nutrition santé) "inconsciemment" manipulé par les lobbies agricoles dont on connaît la force de persuasion en France. Comme par hasard la consommation de lait baisse depuis 1999...