La chose est entendue : le gouvernement gauchiste a décidé de tuer l’économie française ! Après avoir insulté les chefs d’entreprises, martelé bêtement leur dogme anticapitaliste, pataugé dans le marigot de leurs bassesses électorales, les prédateurs au pouvoir ont décidé de vider le pays de ses élites économiques.
Comment peut-il en être autrement lorsqu’on stigmatise la réussite et pille les entrepreneurs, ceux qui créent de la richesse, ceux qui défendent les savoir-faire, ceux qui savent prendre des risques au nom du progrès général ? Comment peut-il en être autrement quand le pays est aux mains de fonctionnaires politicrates qui vivent bien au chaud dans les palais de la république ? Comment peut-il en être autrement quand celui qu’on appelle le chef de l’Etat ne connaît rien du monde de l’entreprise, d’ailleurs il n’a jamais travaillé de sa vie, ayant « fait » sa carrière dans les antichambres et les alcôves d’un parti de fonctionnaires ?
Si des entrepreneurs ulcérés ont décidé de réagir (foncez sur leur page Facebook, leur compte Twitter et leur site internet), d’autres s’attèlent déjà à désinvestir la France… Ce gouvernement totalitaire à la Chavez croit qu’il peut mener l’économie à la baguette, quelle erreur grossière ! Grands groupes ou PME, professions libérales ou commerçants, peuvent décider de geler les embauches et les investissements, de licencier autant que faire se peut, et de s’installer sous des cieux plus cléments. Le cas Arcelor Mittal ne dit pas autre chose malgré les coups de menton du redresseur anti-productif ! Pour retrouver une âme de bâtisseur, pas besoin d’aller bien loin, en Belgique, en Irlande ou même en Allemagne, des pays qui croient en l’avenir économique avec toutes leurs forces vives, avec tous les talents volontaires, avec toutes les énergies disponibles.
Le plus tristement comique dans cette tragédie est que ce gouvernement gauchiste avait accusé Nicolas Sarkozy de diviser les Français, en quatre mois, il aura réussi à ouvrir un fossé gigantesque entre ceux qui travaillent à construire l’avenir et ceux qui croient qu’il suffit de prendre dans la poche des autres ce qu’on a pas su y mettre.