Dans le magazine Stratégies du 15 octobre, Pierre Zémor, conseiller d'Etat honoraire et président de Communication publique (association qui rassemble les
responsables communication des institutions publiques link ) a déclaré que le "mot 'usager' n'est pas totalement dépassé". Faisant état entre
les lignes de la parodie de référendum organisé par les syndicats et la gauche sur la soit-disant privatisation de La Poste.
On comprend le point de vue de ce haut fonctionnaire au service de sa caste qui considère que l'usager prime sur le client dans la cadre d'un "service public" ; bien qu'il n'en soit pas vraiment convaincu puisqu'il dit "n'est pas totalement dépassé".
On peut s'interroger sur la pertinence des "services publics" aujourd'hui qui jusqu'à preuve du contraire vendent des prestations à des clients comme n'importe quelle entreprise de service. L'Europe est alors bien inspirée quand il s'agit d'ouvrir ces bastions à la concurrence.
La France fait encore figure d'exception (avec le Luxembourg) puisque toutes les autres postes européennes sont déjà des sociétés qui servent... des clients ! La poste française est par voie de conséquence une des moins bonnes quant à la qualité de distribution du courrier... Comment peut-on parler de service public quand on aligne des milliers de bureaux de postes délabrés avec des files d'attente interminables, chacun en a fait l'expérience... Là en effet, on se sent un usager méprisé par une institution archaïque.
Enfin, La Poste doit redimensionner son outil industriel, affecter ses fonctionnaires à d'autres tâches (la relation clientèle ?) : chaque année, le volume de courrier diminue, il va baisser de 30% à l'horizon 2015. Internet a pris le relais, les mails, instantanés et sûrs d'arriver, remplacent de plus en plus le courrier adressé par la poste.
inévitablement, l'ouverture à la concurrence va faire disparaître l'usager transformé en client qui choisira alors le meilleur service, public ou privé.
On comprend le point de vue de ce haut fonctionnaire au service de sa caste qui considère que l'usager prime sur le client dans la cadre d'un "service public" ; bien qu'il n'en soit pas vraiment convaincu puisqu'il dit "n'est pas totalement dépassé".
On peut s'interroger sur la pertinence des "services publics" aujourd'hui qui jusqu'à preuve du contraire vendent des prestations à des clients comme n'importe quelle entreprise de service. L'Europe est alors bien inspirée quand il s'agit d'ouvrir ces bastions à la concurrence.
La France fait encore figure d'exception (avec le Luxembourg) puisque toutes les autres postes européennes sont déjà des sociétés qui servent... des clients ! La poste française est par voie de conséquence une des moins bonnes quant à la qualité de distribution du courrier... Comment peut-on parler de service public quand on aligne des milliers de bureaux de postes délabrés avec des files d'attente interminables, chacun en a fait l'expérience... Là en effet, on se sent un usager méprisé par une institution archaïque.
Enfin, La Poste doit redimensionner son outil industriel, affecter ses fonctionnaires à d'autres tâches (la relation clientèle ?) : chaque année, le volume de courrier diminue, il va baisser de 30% à l'horizon 2015. Internet a pris le relais, les mails, instantanés et sûrs d'arriver, remplacent de plus en plus le courrier adressé par la poste.
inévitablement, l'ouverture à la concurrence va faire disparaître l'usager transformé en client qui choisira alors le meilleur service, public ou privé.