Le coup de gueule de l'homme d'affaires Pierre Bergé, link Président de Sidaction contre l'AMF, (Association française de myopathie) qui
organise le Téléthon crée un drôle de malaise dans le business de la générosité.
En effet, à l'approche des fêtes de fin d'années, les associations caritatives et autres chassent le donateur pour lui forcer gentiment la main, en échange de quoi, il pourra déduire 50% de ses dons des impôts dans la limite de je ne sais plus combien... Cette attaque de Pierre Bergé est à mettre en perspective avec le livre d'un journaliste, Marc Reidiboym, titré "Donateurs, si vous saviez" (éditions Bernard Gobin) qui détaille la manière dont les OGN et associations d'aide aux personnes en souffrance collectent des fonds. Et on s'en doute, tous les moyens sont bons, dans la légalité tout de même... Ainsi, on apprend que les jeunes gens (avec un sac à dos et une parka aux couleurs de l'association qu'ils représentent) qui vous arrêtent régulièrement dans la rue, sont des "mercenaires". Entendez par là, ce sont des salariés embauchés par des sociétés spécialisées dans la collecte de fonds. Pour ma part, j'avais la naïveté de croire qu'ils étaient mus par la générosité... Dans la mesure où un recruteur alpague moins d'un client toutes les heures, selon Marc Reidiboym, le coût est élevé, très élevé. C'est aussi vrai pour les campagnes de marketing direct qui inondent les boîtes aux lettres pour un résultat évalué à moins de 5% de réponses positives, quand tout va bien.
Evidemment, il ne s'agit de jeter l'opprobre sur les associations qui se battent chaque jour pour aider les autres dans le malheur, mais il est difficile de ne pas penser à ces centaines de millions d'euros donnés par le chaland dont plus de la moitié (voire davantage) s'envole en frais de structures et de recrutements.
Les associations ont-elles le choix ? Vraisemblablement non, la charité est un produit comme un autre qui se vend avec les mêmes arguments qu'un yaourt ou un baril de lessive. L'émotion en plus, peut-être, pas sûr...
En effet, à l'approche des fêtes de fin d'années, les associations caritatives et autres chassent le donateur pour lui forcer gentiment la main, en échange de quoi, il pourra déduire 50% de ses dons des impôts dans la limite de je ne sais plus combien... Cette attaque de Pierre Bergé est à mettre en perspective avec le livre d'un journaliste, Marc Reidiboym, titré "Donateurs, si vous saviez" (éditions Bernard Gobin) qui détaille la manière dont les OGN et associations d'aide aux personnes en souffrance collectent des fonds. Et on s'en doute, tous les moyens sont bons, dans la légalité tout de même... Ainsi, on apprend que les jeunes gens (avec un sac à dos et une parka aux couleurs de l'association qu'ils représentent) qui vous arrêtent régulièrement dans la rue, sont des "mercenaires". Entendez par là, ce sont des salariés embauchés par des sociétés spécialisées dans la collecte de fonds. Pour ma part, j'avais la naïveté de croire qu'ils étaient mus par la générosité... Dans la mesure où un recruteur alpague moins d'un client toutes les heures, selon Marc Reidiboym, le coût est élevé, très élevé. C'est aussi vrai pour les campagnes de marketing direct qui inondent les boîtes aux lettres pour un résultat évalué à moins de 5% de réponses positives, quand tout va bien.
Evidemment, il ne s'agit de jeter l'opprobre sur les associations qui se battent chaque jour pour aider les autres dans le malheur, mais il est difficile de ne pas penser à ces centaines de millions d'euros donnés par le chaland dont plus de la moitié (voire davantage) s'envole en frais de structures et de recrutements.
Les associations ont-elles le choix ? Vraisemblablement non, la charité est un produit comme un autre qui se vend avec les mêmes arguments qu'un yaourt ou un baril de lessive. L'émotion en plus, peut-être, pas sûr...