Il y a des chercheurs qui se penchent sur des sujets auxquels on ne pense pas forcément et qui ravissent notre goût de l'insolite.
Ainsi des chercheurs de l'université de San Diego nous informent que les Américains reçoivent des informations extérieures pendant 11 heures et 50 minutes par jour, ce qui correspond à l'exposition de 100 000 mots environ. C'est évidemment par le biais de la télévision que cette exposition est la plus forte avec 4 heures 50 par jour, suivie de la radio : 2 heures 10, talonnée par l'ordinateur : un peu moins de 2 heures. Viennent ensuite les jeux vidéo et le cinéma.
L'étude précise que la multiplication des supports augmente le temps d'exposition aux mots et donc le nombre de vocables "consommés" (sic !) chaque année. Leur nombre était de 4 500 trilliards par an dans les années 80, les chercheurs en dénombraient 10 845 trilliards en 2008.
Que nous apprend cette étude ?
Que les Américains vivent dans un environnement extrêmement bavard, mais ce brouhaha qui résulte de cette cacophonie de mots les rend-il mieux informés, plus cultivés, plus critiques et plus à même d'enrichir leurs connaissances, leur vocabulaire... ?
Entendre 10 845 trilliards de mots par an, saisir une densité de plus en plus forte d'informations, ne signifie pas forcément les écouter.
Ainsi des chercheurs de l'université de San Diego nous informent que les Américains reçoivent des informations extérieures pendant 11 heures et 50 minutes par jour, ce qui correspond à l'exposition de 100 000 mots environ. C'est évidemment par le biais de la télévision que cette exposition est la plus forte avec 4 heures 50 par jour, suivie de la radio : 2 heures 10, talonnée par l'ordinateur : un peu moins de 2 heures. Viennent ensuite les jeux vidéo et le cinéma.
L'étude précise que la multiplication des supports augmente le temps d'exposition aux mots et donc le nombre de vocables "consommés" (sic !) chaque année. Leur nombre était de 4 500 trilliards par an dans les années 80, les chercheurs en dénombraient 10 845 trilliards en 2008.
Que nous apprend cette étude ?
Que les Américains vivent dans un environnement extrêmement bavard, mais ce brouhaha qui résulte de cette cacophonie de mots les rend-il mieux informés, plus cultivés, plus critiques et plus à même d'enrichir leurs connaissances, leur vocabulaire... ?
Entendre 10 845 trilliards de mots par an, saisir une densité de plus en plus forte d'informations, ne signifie pas forcément les écouter.