Dans notre société de plus en plus moraliste et culpabilisante où il devient honteux de fumer, de boire, où l'abstinence sexuelle est prôné par des conservateurs
moisis, les hygiénistes enfourchent un nouveau cheval de bataille : la viande !
Les végétaliens, et dans une moindre mesure leurs cousins les végétariens, mènent, avec la complicité d'écologistes intégristes, des campagnes sournoises pour dénoncer le désastre que causerait l'élevage animale sur le plan écologique et économique.
Au niveau de la santé, il est possible de se passer de protéines animales et de ne se nourrir que de protéines végétales, c'est incontestable, mais c'est oublier un peu vite le plaisir gourmet à manger un tournedos, un boeuf bourguignon, une blanquette de veau, un poulet rôti, des rillettes d'oie, du foie gras, des saucisses grillées quand l'été le soleil darde ses rayons chaleureux, période bénie des barbecues, du vin rosé, des femmes en robe légère, des hommes en short mou et des rires d'enfants...
Sans forcément tomber dans les ripailles d'un autre âge, l'homme est un omnivore assumé, un vachivore sensuel et pas un herbivore pâli par un excès de tisanes. L'homme est un Bidochon, particulièrement en France où le folklore gastronomique pourrait difficilement écarter les veaux, vaches, cochons, couvées des cuisines.
Gageons que les paysans, toujours prompts à descendre dans la rue pour brûler des préfectures et réclamer encore et toujours des subsides, ne se laisseront pas dépouiller par les hygiénistes.
Les végétaliens, et dans une moindre mesure leurs cousins les végétariens, mènent, avec la complicité d'écologistes intégristes, des campagnes sournoises pour dénoncer le désastre que causerait l'élevage animale sur le plan écologique et économique.
Au niveau de la santé, il est possible de se passer de protéines animales et de ne se nourrir que de protéines végétales, c'est incontestable, mais c'est oublier un peu vite le plaisir gourmet à manger un tournedos, un boeuf bourguignon, une blanquette de veau, un poulet rôti, des rillettes d'oie, du foie gras, des saucisses grillées quand l'été le soleil darde ses rayons chaleureux, période bénie des barbecues, du vin rosé, des femmes en robe légère, des hommes en short mou et des rires d'enfants...
Sans forcément tomber dans les ripailles d'un autre âge, l'homme est un omnivore assumé, un vachivore sensuel et pas un herbivore pâli par un excès de tisanes. L'homme est un Bidochon, particulièrement en France où le folklore gastronomique pourrait difficilement écarter les veaux, vaches, cochons, couvées des cuisines.
Gageons que les paysans, toujours prompts à descendre dans la rue pour brûler des préfectures et réclamer encore et toujours des subsides, ne se laisseront pas dépouiller par les hygiénistes.