Alors que le débat sur l'identité nationale, instrumentalisé à qui mieux mieux par des politiciens asthmatiques en mal d'oxygène médiatique, pollue les esprits,
surgit celui sur les régionalismes langagiers. (Quelle pompe !!!)
Françoise Weck, enseignante et auteur, a publié "Putain d'accent !" (L'Harmattan), ouvrage qui traite du provincialisme en général et de la manière dont les méridionaux vivent leur langue en particulier. D'après son analyse, la France, pays jacobin, est dominée par l'élite parisienne qui a imposé une norme sociale considérant tout accent régional comme "vulgaire et méprisable". On ne peut nier ce fait, par contre, il me paraît caricatural.
La France est composée d'une richesse culturelle qui a été absorbée par une politique capitale depuis plusieurs siècles, politique qui a construit son identité nationale et permis la promotion d'une francophonie partagée par beaucoup.
Bien sûr, dans les médias audiovisuels, la diversité langagière provinciale n'existe pas, comme elle n'existe pas ou trop peu sur le plan ethnique : à la télé, c'est blanc bobo et bobo blanc. Et il est vrai que même l'accent parisien a été raboté pour donner à entendre des intonations lisses. Reste que ce jacobinisme parfois excessif a tricoté une unité nationale qui bon an mal an tient la route.
Quand on observe nos amis belges, déchirés par deux postures politiques, deux langues et des haines inutiles au nom de la différence (quelle différence ?), nous ne pouvons que nous féliciter de notre cohérence identitaire. Pour ma part, j'ai toujours considéré que les frontières et les querelles de clochers réduisent l'esprit qui doit garder de la hauteur pour atteindre une forme d'universalisme apaisant, pour ne pas dire pacificateur.
Françoise Weck, enseignante et auteur, a publié "Putain d'accent !" (L'Harmattan), ouvrage qui traite du provincialisme en général et de la manière dont les méridionaux vivent leur langue en particulier. D'après son analyse, la France, pays jacobin, est dominée par l'élite parisienne qui a imposé une norme sociale considérant tout accent régional comme "vulgaire et méprisable". On ne peut nier ce fait, par contre, il me paraît caricatural.
La France est composée d'une richesse culturelle qui a été absorbée par une politique capitale depuis plusieurs siècles, politique qui a construit son identité nationale et permis la promotion d'une francophonie partagée par beaucoup.
Bien sûr, dans les médias audiovisuels, la diversité langagière provinciale n'existe pas, comme elle n'existe pas ou trop peu sur le plan ethnique : à la télé, c'est blanc bobo et bobo blanc. Et il est vrai que même l'accent parisien a été raboté pour donner à entendre des intonations lisses. Reste que ce jacobinisme parfois excessif a tricoté une unité nationale qui bon an mal an tient la route.
Quand on observe nos amis belges, déchirés par deux postures politiques, deux langues et des haines inutiles au nom de la différence (quelle différence ?), nous ne pouvons que nous féliciter de notre cohérence identitaire. Pour ma part, j'ai toujours considéré que les frontières et les querelles de clochers réduisent l'esprit qui doit garder de la hauteur pour atteindre une forme d'universalisme apaisant, pour ne pas dire pacificateur.