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Super héros...

Décidément, la grande faucheuse ne laisse aucun répit aux géants de la mode… En pleine fashion week, Thierry Mugler (Manfred Thierry Mugler, me fait-on remarquer…) s’est éteint à pas très feutrés. Ce faiseur de héros et d’héroïnes a commencé sa carrière par des entrechats à la beauté acrobatique pour accrocher le monde du spectacle en le croisant à l’univers de la mode. Et vice-versa.

Au cœur des années 80, période explosive de créativité qui ne craignait pas d’en faire des tonnes pour réjouir nos dressings, Thierry Mugler a assumé son goût pour un glamour extrémisé, un fétichisme théâtral des lignes et des volumes, une pulpeuse fiction de mode que l’exposition itinérante « Couturissime », actuellement au MAD de Paris, retrace dans une ambiance autant crépusculaire que spectaculaire.

En 1992, avec Vera Strubi, faiseuse d’effluves à succès, il lance Angel son premier parfum sensuel et gourmand, à contre-courant des sillages de l’époque, une fragrance tombée des étoiles qui envoûte des millions de femmes se rêvant en déesse anatomique à la silhouette martiale. Après des accidents de la vie, sa sveltesse de ballerine à la gueule d’ange s’est métamorphosée en sculpture étonnante de body builder cabossé/carrossé. « Pour moi, le bonheur est dans la discipline », disait-il vantant son obstination à faire pour vivre, à ne jamais baisser les bras.

En 2002, il a l’intuition de faire un pas de côté et de s'écarter du monde de la mode devenu trop sérieux, pour se consacrer à la photo, la réalisation, la mise en scène… parce que la lumière des sunlights ne l’a jamais laissé dans l’ombre…

Photographed by Steven Klein, styled by Mel Ottenberg © Interview 2019

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Tag(s) : #Ainsi va le monde, #Evénement, #People
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