Vive le Black Friday !

Succès commercial pour la 6^èmeédition française de cet événement promotionnel attendu. Selon Webloyalty Panel, les ventes du Black Friday ont augmenté de 21% par rapport à l’année dernière sur les sites de e-commerce et de 15% dans les magasins, soit un chiffre d’affaires de plus de 6 milliards d’euros sur un week-end. D’après un sondage BVA-Orange, 75% des Français le plébiscitent et déclarent que « cette opération est une bonne chose ». 

Les clients ont donc résisté aux incantations des minorités écolo-fascistes de l’ultra gauche et des bien-pensants de la déconsommation. La majorité des individus a conscience des enjeux climatiques et de la nécessité de réorienter la société vers « un mieux et un moins », mais elle n’entend pas se laisser manipuler par des activistes qui criminalisent leur mode de vie et de consommation. Considérer que l’achat promotionnel pousse à la surconsommation est infondé : le consommateur cherche à faire des bonnes affaires quand il le peut (entre autre avant Noël) et souvent parce qu’il est contraint par un pouvoir d’achat tendu. 

Les marques et les entreprises qui ont fait vœu de vertu écologique sont respectables ; bien que profitant d’une opportuniste exposition médiatique à faible coût, elles tentent de tracer les contours d’une consommation raisonnée qui doit passer par une approche raisonnable de l’écologie, avec la prise en compte des sensibilités de la majorité et non d’une minorité réactionnaire et urticante. 

Quand l’inconséquente ministre de la transition écologique met en garde contre la « frénésie de consommation », elle ferait bien de tenir son rang et de réfléchir à des stratégies d’accompagnement du changement, plutôt que de prendre les Français pour des demeurés et des irresponsables. Et que dire de ces députés qui veulent interdire les campagnes de promotion… Et pourquoi pas interdire Noël, la fête des mères, la Saint Valentin… ?! Ce n’est pas une écologie totalitaire qui va améliorer le sort de la planète et des populations, mais une écologie raisonnable qui remet en perspectives l’équilibre des forces : la nature avec l’homme et non contre lui. 

Photo : D.R.