Les bobos Parisiens doivent ronger leur vernis à ongles, après la catastrophe industrielle Velib’, voilà la disparition d’Autolib’. La responsable de ce désastre est Anne Hidalgo, catastrophe industrielle à elle toute seule, et ces socialistes périmés accouplés aux verts qui ont transformé Paris en poubelles et nid à rats (et nids de poules !), défiguré la capitale avec leur obsession anti voitures devenue un embouteillage permanent sur des chaussées éventrées, sans parler du scandale des faux PV et faux contrôles de stationnement des prestataires chargés de verbaliser les automobilistes et payés aux résultats.
Après la liesse médiatique de ces deux services pseudo publics au moment de leur lancement, où l’édile écolopportuniste prenait la pause devant les caméras, place aux constats amères, d’autant qu’elle n’assume évidemment pas ces revers qu’elle fait porter aux sociétés mandatées : trop lâche et trop orgueilleuse pour prendre ses responsabilités. Et qu’importe les coûts prohibitifs de Velib’ et d’Autolib’ qui sont/seront épongés par les contribuables, car comme à la SNCF, ces fonctionnaires prédateurs se moquent comme d’une guigne des citoyens vaches à lait.
Les échecs de Velib’ et d’Autolib’ sont liés de prime abord à l’incompétence des élus et de leurs disciples infoutus de saisir les évolutions de la société et des usages liés à la mobilité. Si tout le monde s’accorde à dire que les villes doivent repenser la mobilité et en conséquence la gestion des flux de déplacements, elles doivent aussi intégrer les besoins réels des usagers. Un des points clés étant la flexibilité et le multimodale. Les moyens de déplacements partagés doivent être accessibles et disponibles là où se trouvent les utilisateurs, sans entraves, notamment celle contraignante de rendre leur véhicule, vélo ou auto, à une borne. Sur le site de L’ADN du 21 juin dernier, Maureen Houel, DG de COUP, le service de eScooters à partager lancé par Bosch, constate qu’il « faut pouvoir choisir son mode de transport en fonction d’où l’on va, de combien nous sommes, de la météo… c’est cette liberté qui permettra de décongestionner les villes. Mais pour cela il faut pouvoir se libérer des contraintes de bornes imposées ».
Les solutions de mobilités (au pluriel !) doivent être en mode free floating (autos, vélo, scooteurs et même trottinettes désormais, en version électrique évidemment) et en mode global access étendu vers le partage de véhicules entre particuliers et les VTC, à condition que les politiques cessent de mettre des bâtons dans les roues pour empêcher le développement de la libre entreprise, en protégeant les corporatismes croupis du siècle dernier. Et surtout, en sortant de l’idéologie collectiviste et monopolistique qui voudrait imposer des transports publics défaillants par la force. Une étude réalisée pour les 10 ans du Vélib' par le Forum Vies Mobiles est sans appel : « Il y a un écart entre les promesses du Vélib' et la réalité (…). Moins de 5 % des utilisateurs du Vélib' étaient des automobilistes auparavant, c’est assez négligeable. » Le tout vélo est un projet réactionnaire, la marâtre de Paris aurait été mieux inspirée de créer une application globale réunissant tous les moyens de transport, publics et privés, pour faciliter les déplacements de tout le monde, sans exclusive, sans couture. Et sans bornes !
Images : D.R.