Nous avons la classe politique la plus affligeante qui soit ; certes, nous ne sommes pas seuls au monde face à cette médiocrité ambiante, mais nous tenons le haut du podium. La raison principale tient au nombre exorbitant d’élus censés représentés les intérêts du peuple : plus de 600.000 ! Le record mondial ! Grosso modo parmi cette bétaillère géante, un tiers d’élus ne sert à rien, ce sont les fossoyeurs de la république engoncés dans leur idéologie rancie au mépris de la réalité, on y trouve l’extrême droite, l’extrême gauche, les communistes (hi, hi, hi ! Excusez-moi, ce groupe appelle les rires et les quolibets tant il est incongru dans un monde qui aspire à la liberté individuelle), les écolos, et des socialistes véreux, des libéraux vénaux. Un autre tiers d’élus est assez peu utile : ils appartiennent au camp des prédateurs, des fonctionnaires de la politique dont l’objectif est de protéger leurs prébendes, de pantoufler, de prolonger leur CDD, de placer leurs copains aux meilleures places et de régler leurs conséquentes notes de frais par des lois, des règles, des taxes et des impôts ; le parti socialiste est dominant dans ce groupe, mais l’UMP y loge ses plus ordinaires éléments, sans oublier des centristes errants et tous les sénateurs, chambre superfétatoire par excellence. Et enfin, un tiers d’élus relativement intègres, (je dis bien relativement) dont la conscience politique pousse à faire avancer l’histoire, à faire leur job, à faire ce pour quoi ils sont payés par le peuple, des hommes et des femmes de gauche et de droite pour qui la politique n’est pas un métier : la politique est un engagement à changer le monde, pas en paroles, mais en actes.
Faisons un calcul, si nous nous débarrassions des deux tiers inutiles ou assez peu utiles de politicrates (donc à la louche 400.000 élus !), nous économiserions quelques milliards d’euros chaque année et gagnerions en efficacité, en simplicité, en lisibilité, en liberté, en bien-être, en richesse et en désendettement.
En attendant ce doux rêve d’une France efficace et libérée de cette dictature politicienne, il faut penser à l’avenir immédiat. Après plus de deux ans aux prises avec des gauchistes mortifères, la France en déshérence, bientôt sous la coupe du FMI et de la BCE pour cause de dépôt de bilan, doit regarder l’avenir, son avenir.
La semaine dernière, j’ai été envahi par la douce chaleur de l’espoir après que Alain Juppé ait déclaré sa candidature aux primaires de l’UMP et par ricochet à sa volonté de devenir le prochain président de la république. Alain Juppé, élu apprécié en terre d’Aquitaine, est en effet à ce jour, le seul candidat crédible à ce poste. La droite libérale et modérée doit reprendre les rênes du pays (la gauche n’a jamais su gouverner, faut-il le rappeler…) avec sa tête un homme engagé qui ne participe pas aux magouilles parisiennes de son parti, ni ne condescend à encombrer les médias et les faux débats par des interventions hystériques, des petites phrases puantes, le propre des politicrates inutiles ou peu utiles.
Alain Juppé est un sage, un homme intelligent, un professionnel de la politique qui croit en son sacerdoce et en ses convictions : Alain Juppé est un chef d’Etat. Tous les citoyens français qui souhaitent que la France se relève doivent soutenir sa candidature. Et espérer son élection avant 2017 : l’illégitime élyséen est tombé à 17% de Français qui lui font confiance (du jamais vu !), n’est-il pas temps de tirer sa révérence et d’admettre son échec ?